Louis Chevalier
Classes laborieuses et classes dangereuses
Louis Chevalier
Article mis en ligne le 17 décembre 2007
dernière modification le 16 juin 2019
Ce livre est un classique : l’auteur a fait école, son tableau de Paris au XIXe siècle n’a pas pris une ride, et sa thématique classes laborieuses/classes dangereuses est devenue un lieu commun de la réflexion sociale et politique.
Née de l’inadaptation de la ville « de pierre » (rues, maisons, égouts) aux besoins d’une population qui s’accroît formidablement entre 1830 et 1848 sans pouvoir s’intégrer, la criminalité imprime sa marque tragique à la ville. Le crime, qui n’est qu’un aspect de tout le reste, y pousse en terrain privilégié comme la fleur empoisonnée d’une civilisation.