Prix Nobel de la paix, le dalaï-lama incarne le martyre d’un Tibet soumis au joug chinois. Symbole de sagesse, il est adulé voire sacralisé en Occident. Dès lors, qui remettrait en cause ce dieu vivant qui prétend porter avec lui l’espoir de liberté de tout un peuple ?
Maxime Vivas ose s’attaquer au mythe : et si le dalaï-lama était un théocrate qui remplit d’or les coffres de ses palais tandis que les Tibétains ne seraient que des serfs auxquels on refuse toute éducation ? Et s’il faisait le jeu des Américains et de la CIA davantage que celui des Tibétains qu’il prétend défendre ? Et s’il était au courant depuis de nombreuses années des agressions sexuelles, viols et actes de pédophilie, qui ont été révélés récemment dans son mouvement religieux ?
S’appuyant sur les propos du dalaï-lama, sur les témoignages de prosélytes ainsi que sur des documents confidentiels, l’auteur dresse un portrait au vitriol de « Sa Sainteté » et nous démontre que tout n’est pas si zen au royaume de Bouddha.
Maxime Vivas, ancien référent littéraire d’ATTAC, est romancier (prix Roger Vailland 1997) et essayiste. Il est l’auteur d’une vingtaine de livres dont trois ont été primés. Il est édité dans de nombreux pays dont les états-Unis et la Chine.