Beaucoup a déjà été écrit sur la gestion de l’école et plus globalement des services publics, transformés par la logique néo-managériale du chiffre, de l’évaluation permanente et de l’économie de moyens.
L’école a progressivement intégré ces démarches de concurrence et de compétitivité. Le quotidien des personnels en subit les conséquences : contractualisation et précarisation, crise de formation, de sens et de recrutement.
Seuls le collectif et le syndicalisme de lutte peuvent contrer cette « libéralisation » et préserver la qualité et les principes du service public : égalité d’accès, pour tou·tes, sans discrimination et adaptabilité aux besoins des usagèr·es et non à ceux de l’économie.
Jacqueline Triguel est militante à SUD Éducation et enseigne en collège. Elle a publié aux éditions Libertalia Étincelles pédagogiques, Paroles d’élèves, pratiques de profs (2021).