
« Joe, l’œil vif, vit l’ouverture et allongea sur la bouche de Ponta un direct instantanément suivi d’un crochet swingué destiné à la mâchoire. Toute la salle, debout, vociférait. Geneviève entendait des hommes hurler : ‘Il l’a eu ! Il l’a !’ Elle non plus ne se contrôlait plus ; la douceur, la tendresse – évanouies ; elle exultait à chacun des terribles coups assenés par son amant, et voyait déjà arrivé le début de la fin. »
Joe est boxeur. Il s’apprête à se marier. Mais avant, il doit encore livrer combat, le dernier promet-il à sa fiancée, qui lui permettra de gagner les cent dollars, nécessaires à leur installation.
Il doit affronter une brute épaisse, à la force terrifiante. Joe, plus fluet, compte sur son intelligence du « jeu ». Tout se jouera au dernier round.
C’est ce combat de David contre Goliath, de la finesse contre la force, que raconte London, lui-même grand amateur de boxe, dans ce récit peu connu mais tout à fait emblématique de son œuvre.