En 1943, dans le chapitre XIX de L’expérience du gouffre, Benjamin Fondane présente l’auteur des Fleurs du mal, côtoyé jusqu’au seuil de la mort, comme le poète de la modernité et de l’ennui. :
« Un jour viendra, peut-être, où l’historien consentira à jeter un regard dans l’Histoire sur les formes de l’ennui les plus basses. C’est l’ennui qui est la source des changements soudains, des guerres sans motifs, des révolutions meurtrières ; il n’est pas de cause plus opérante que lui. Un (...)
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