Les fantômes ne sont pas comme on les dit des ombres mais s’ils persistent c’est que la douleur de leur mort violente ne s’en va pas et son écho aigre se perpétue dans le temps. Ainsi naît le fantôme du décapité dont la demi-vie n’est que la plainte éternelle et aigüe qui lancine dans sa gorge. La noyée suffoque éternellement et le pendu l’accompagne. Les fantômes ne sont pas des ombres mais des plaintes qui par trop de douleur ne s’épuisent pas.
Entre les murs d’un tribunal, plusieurs (...)
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