Dans un vieil entrepôt d’une quartier populaire de Santiago, trois sexagénaires attendent avec impatience l’arrivée du Spécialiste. Il a convoqué ces trois anciens militants de gauche, de retour d’exil trente-cinq ans après le coup d’Etat de Pinochet, pour participer à une action révolutionnaire...
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Littératures subversives (et Anticipation/SF)
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L’Ombre de ce que nous avons été
13 mars 2010 -
La Mort heureuse
13 mars 2010En 1938, Albert Camus abandonne son premier roman, La Mort heureuse, pour commencer à rédiger L’Etranger. Ce premier projet romanesque, publié à titre posthume, est riche pourtant de descriptions lumineuses de la nature et de réflexions anticonformistes. Le héros, Mersault, recherche désespérément le bohneur, fût-ce au prix d’un crime. son parcours est nourri de la jeunesse difficile et ardente de Camus ; ses choix et ses pensées annoncent les récits et les essais à venir.
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Quiconque nourrit un homme est son maître
13 mars 2010On ignore souvent le London polémiste qui, prenant ici ici prétexte de la condition de l’écrivain obligé de prostituer son talent pour vivre, fustige une société ou l’argent est roi.
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Tue ton patron
13 mars 2010Eh oui, j’ai tué mon patron. Il ne pouvait pas en être autrement.J’avais perdu mes plus belles années entre les murs de son entreprise, j’avais vus quelques copains mourir, j’y avais usé ma santé, mais ça n’a pas empêché qu’un jours je reçoive ma lettre de licenciement. J’ai fait partie de la dernière charette. jeté comme un Kleenex, ni plus ni moins.Le restant de ma vie cassée, vidée. Il fallait bien que quelqu’un paie et je n’ai pas eu de mal à savoir qui. je suis allé dans son antre, là (...)
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Le Premier Homme
12 mars 2010Après avoir lu ces pages, on voit apparaître les racines de ce qui fera la personnalité de Camus, sa sensibilité, la genèse de sa pensée, les raisons de son engagement. Pourquoi, toute sa vie, il aura voulu parler au nom de ceux à qui la parole est refusée.
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D’une guerre l’autre.
9 décembre 2009Ce volume contient : La maison du peuple, Compagnons, Le Sang noir, "Douzes balles montées en breloque", O.K.,Joe !, Labyrinthe, L’herbe d’oubli, Dossier : André malraux, "Le Sens de la mort", 1935 ; Albert Camus : préface à La maison du peuple, 1953.
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S’il est minuit dans le siècle
9 décembre 2009Victor Serge (1890-1947) est né à Bruxelles de parents russes émigrés politiques. Socialiste, antimilitariste, il écrit dans la presse anarchiste de Paris. Pour avoir refusé de dénoncer des membres de la " bande à Bonnot " qu’il avait hébergés chez lui, il effectue quatre ans de prison. De nouveau emprisonné à Barcelone en 1917 pour avoir fomenté une insurrection anarchiste, il se rend en Union soviétique et se met au service de la révolution. Son engagement au côté de Trotski en fait un (...)
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Un plat de sang andalou
9 décembre 2009Almeria, 1936.Ils sont là. Anarchistes, communistes, socialistes, catalans, andalous ou castillans, prêts à en découdre avec l’armée franquiste, prêts à défendre coûte que coûte ce petit port andalou. Parmi eux, Dartmann, l’allemand anti-fasciste, Marco, le déserteur italien, Ieuan, le fils de docker londonien, Solena la guerillera et enfin Le Jefe...Malgré la débâcle inéluctable, l’indifférence et l’inertie des démocraties européennes, le petit peuple d’Almeria est debout, sans casque, (...)
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L’Affaire Toulaev. un roman révolutionnaire
7 décembre 2009Dans la froideur d’une nuit moscovite, le camarade Toulaév, un apparatchik de haut rang, est abattu en pleine rue. L’enquête commence et la machine bureaucratique du parti-État stalinien enclenche ses rouages totalitaires. Les suspects, arrêtés et interrogés les uns après les autres, sont pris dans les mailles d’un filet qui étend ses ramifications jusqu’à Paris et Barcelone. Ces inculpés, dont Serge fait le portrait saisissant, n’ont en commun que l’innocence du crime dont on les accuse. (...)
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Un roi barbare. Essai sur H. D. Thoreau
7 décembre 2009« On peut trouver une sorte de noblesse rustre, la noblesse d’un roi barbare, dans la confiance inébranlable que Thoreau a en lui-même et dans son indifférence aux désirs, aux pensées et aux souffrances d’autrui. »
À l’image de ce jugement à l’emporte-pièce, Robert Louis Stevenson oscille, dans cet essai (inédit en français) publié dans le Cornhill Magazine en juin 1880, entre réelle admiration et profond agacement envers son illustre aîné. Il fait grand cas de Walden mais la froideur (...)