Mais qu’est-ce qui peut bien pousser Bombyx, digne descendant de Furax et de Fantômas, à dresser ainsi des éléphants ? Ces nobles pachydermes, au flegme légendaire, n’en finissent plus de semer le chaos sur leur passage. Poètes hautains, actrice démodée, représentants institutionnels, tous finissent lamentablement écrasés. Jusqu’ou ira la fantaisie destructive du justicier libertaire ?
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Littératures subversives (et Anticipation/SF)
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Eléphants de la patrie
20 février 2008 -
L’Os à Moelle.
19 février 2008Le 13 mai 1938, l’Os à Moelle fait son apparition dans les kiosques et reçoit immédiatement un acceuil triomphal. Jusqu’en juin 1940 Pierre Dac et ses complices commentent l’actualité, publient des recettes absurdes, des petites annonces délirantes, des entretiens farfelus ou de grands reportages saugrenus - même s’ils évoquent en filigrane les préoccupations de tous face à la guerre qui s’annonce.
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MurMure
19 février 2008Une comédie librement inspirée desdialogues entre Amira Hass, journalisteisraélienne et Mahmoud Al Safadi, militantpolitique palestinien incarcéré 17 ans dansles prisons israéliennes.
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Mauvaises nouvelles de la liberté
19 février 2008Dans ce vaste supermarché qu’est devenu la planète, les coeurs purs" chantés par Caussimon se font désormais rares : se laisser envoûter par le chant des sirènes, corrompre "pour une poignée de dollars", entraîner par une pensée dominante de plus en plus dévoyée, est plus aisé que d’entrer en résistance et d’opposer à la déliquescence des temps la force du refus. Aussi trouve-t-on peu de héros "positifs" dans ce recueil de nouvelles de Raymond Espinose, à qui on doit déjà un "Jacques (...)
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Yegg, autoportrait d’un honorable hors-la-loi
18 février 2008Le récit de la vie criminelle de Jack Black, de son initiation, des son apprentissage auprès d’artistes du cambriolage, de ses succès et de ses revers. A travers cet Oust américain de la fin du xixe siècle et du début du xxe siècle, il nous fait rencontrer l’Amérique vagabonde et souterraine des hobos et des criminels, avec ses codes et ses héros.
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L’Endormeuse
11 janvier 2008Edmond, un artiste peintre s’interrogeant surson art et son siècle, revient dans la petiteville du nord de la Meuse où il a été conçu àl’approche de la Seconde Guerre mondiale,en 1938 quand, à l’agonie de l’Espagnerépublicaine, font écho la démission desdémocraties à Munich et les blessures duFront populaire. Il a décidé d’enquêter surses racines et de retrouver la trace d’unpère mystérieusement disparu.
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Le Petit Indien, contes du bagne
9 janvier 2008« Les relégués les plus récalcitrants – impénitents,indociles, réfractaires, contestataires et autresanarchistes – étaient expédiés chez Iroucan, surl’île du Diable. Dans son royaume, Iroucan savaitcomment les broyer… » Ces fabliaux doux-amersrevisitent la sombre légende du bagne. Dans cetabîme pénitentiaire où les âmes dépérissent plusvite encore que les corps, un petit Indien, espritludique et malicieux, intervient pour enrayer unemécanique infernale d’avilissement et d’extermination.
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Un Couteau entre les dents
9 janvier 2008« C’était l’époque où les généraux parlaient : onvoyait passer des bicyclettes traînant des chevelureset juste après l’armistice, il y eut le suicide en massedes orphelins du Soldat inconnu. Des chosesapparaissaient ou disparaissaient… » Des écrits dupoètes portugais António José Forte (1937-1988),à la rencontre des idées anarchistes, surréalistes etsituationniste. Édition bilingue.
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L’Œil du vigile
9 janvier 2008Engraissant dans son mirador, Henri épie les clientsgrâce à ses douze écrans de surveillance. Dans uneville nouvelle en décrépitude, où l’unique lieu dedivertissement est le centre commercial, l’auteurdécrit un environnement déshumanisé, pesant,tentaculaire. Entre transgressions et coups de folie,les plus indociles tentent de résister à l’étouffanteroutine d’une vie quotidienne contrôlée parl’économie.
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Mettre au ban les partis politiques
9 janvier 2008« [L’] écrivain ne se propose rien tant que de secouerla léthargie de milieux intellectuels très étendus, de les placerdevant leur responsabilité particulière, de leur enjoindre,au nom de ce qui les qualifie dans leur rôle propre, de sedépartir de cette tolérance stupéfiée chez les uns, méprisantechez les autres mais trop souvent opportuniste et poltronne,pour enrayer une bonne fois les méfaits de la pire intolérance,agissant au service du mensonge et de la haine » A. B. Cesquelques lignes (...)