Robert Porchet, un Français ordinaire, estplongé dans la Première Guerre mondiale et serévèle être un héros : non pas un hérosguerrier, mais un précurseur des tempsmodernes, un héros de la non-violence. Enappliquant ses principes, il se heurte àl’inhumaine machine de guerre qui broieles hommes et pour laquelle il représente undanger. Ne pouvant le casser, elle l’expédie au bagne deCayenne…
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Mouvements ouvrier, syndical et social
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Robert Porchet (1891-1964)
9 janvier 2008 -
Loin des Censier battus
9 janvier 2008Tout a débuté par un malentendu : les étudiantsse mêlaient de ce qui ne les regardait pas. À larévolte de la « racaille » des banlieues on avaitpu répondre par la violence policière, par descaméras de surveillance, du mépris et desmesures d’exception. Façon de dire aussi quele reste de la société, les jeunes en particulier,les vrais, devaient par définition s’en sentirdistingués. Dans cette université du centre deParis, au public relativement mélangé mais globalementaisé, les étudiants (...)
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La Grève généralisée. Mai-juin 68
8 janvier 2008Lorsque, ces dernières années, des décisionsgouvernementales ont mobilisé contre elles unepartie non négligeable de la population, le cri de« Grève générale » a retenti ici et là. L’exemplede mai 1968 est le plus proche que nousayons. Dans cette brochure que les travailleursqui formaient Informations CorrespondanceOuvrière ont tirée à chaud de leurparticipation au mouvement, on verras’esquisser une caractéristique essentielle dela grève générale dans une société comme lanôtre : pour (...)
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De Godzilla aux classes dangereuses
8 janvier 2008Le spectacle du sécuritaire s’adresse en priorité aux« citoyens », cette construction sociale abstraite quidonne l’illusion aux « gens » qu’ils ne sont plus exploitéscomme salariés mais respectés comme individus. Lapeur est d’abord orchestrée à leur usage. Pourtant, àchaque fois que des luttes collectives esquissent desperspectives de rupture sociale, ce « syndrome deGodzilla » recule, la peur s’inverse… Une série de textesparus dans la revue Oiseau-tempête.
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L’Étendard déployé des vrais niveleurs
22 décembre 2007« Par la force de la raison, de la loi de droiture quiréside en nous, nous entreprendronsde soulager la création de cetteservitude sous laquelle elle gémit : lapropriété privée. » Gerrard Winstanley
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Classes laborieuses et classes dangereuses
17 décembre 2007Ce livre est un classique : l’auteur a fait école, son tableau de Paris au XIXe siècle n’a pas pris une ride, et sa thématique classes laborieuses/classes dangereuses est devenue un lieu commun de la réflexion sociale et politique.
Née de l’inadaptation de la ville « de pierre » (rues, maisons, égouts) aux besoins d’une population qui s’accroît formidablement entre 1830 et 1848 sans pouvoir s’intégrer, la criminalité imprime sa marque tragique à la ville. Le crime, qui n’est qu’un aspect (...) -
L’Insubordination ouvrière dans les années 68 | Essai d’histoire politique des usines
12 décembre 2007La mémoire de 68 a largement valorisé le mouvement étudiant. Pourtant 68 constitue également le plus puissant mouvement de grèves ouvrières que la France a connu, et qui ouvre ensuite une phase décennale de contestation dans les usines.
C’est cette séquence d’insubordination ouvrières que Xavier Vigna retrace. Ce livre analyse d’abord l’événement que constituent les grèves de mai juin 68, bien au-delà de la seule scène parisienne souvent réduite à la « forteresse de Billancourt », et en (...) -
Le Droit à la paresse
27 novembre 2007Texte classique, qui reste d’actualité au début du XXIe siècle puisque les idées exposées se retrouvent aujourd’hui dans le débat politique.
Il est doublement intéressant : très riche historiquement, il propose une monographie sociale, économique et intellectuelle, et analyse les structures mentales collectives du XIXe siècle.
Mais c’est avant tout un véritable manifeste social qui centre son propos sur la valeur du travail et l’idée que les hommes s’en font. -
Les révoltes des canuts (1831-1834)
27 novembre 2007Postface inédite de Ludovic Frobert
Des « Trois Glorieuses prolétariennes » de novembre 1831 à la « sanglante semaine » d’avril 1834, les deux insurrections des canuts de Lyon sont restées dans l’histoire comme les premières luttes ouvrières.
Fernand Rude retrace l’histoire de ces révoltes. Mais ce livre est aussi un tableau de la formation du prolétariat lyonnais, de sa vie, et surtout des idées sociales qui le portent et traversent tout le XIXe siècle.