Elisée Reclus (1830-1905), géographe et théoricien de l’anarchisme français, auteur de la célèbre Nouvelle Géographie universelle, est contraint de fuir la France en 1851, et de gagner l’exil. Il séjourne en Amérique de 1853 à 1857, et laisse deux récits de cette expérience. Quelle était sa perception de l’ensemble du continent américain ? Comment concevait-il les différences entre le Nord et le Sud ? Son regard peut-il éclairer la réalité d’aujourd’hui ?
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Anarchisme
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Un nom confisqué. Élisée Reclus et sa vision des Amériques
18 septembre 2008 -
Alexandre Jacob l’honnête cambrioleur. Portrait d’un anarchiste
17 septembre 2008Loin, très loin des clichés de l’extraordinaire aventurier, l’histoire de l’honnête Travailleur de la nuit, du "cas témoin de l’illégalisme" (selon l’expression de l’historien Jean Maitron) s’inscrit de toute évidence dans le cadre d’une guerre sociale pensée et menée au nom de l’idéal anarchiste à la fin du XIX ème siècle. L’histoire de Jacob finit par éclairer celle de tout un mouvement. Et l’irrévérencieux cambrioleur, qui porte haut le verbe libertaire, est appelé à payer très cher ses (...)
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Les Libertaires dans l’affaire Dreyfus
21 mai 2008 -
Les Anarchistes et l’affaire Dreyfus
21 mai 2008 -
La Cité du sang. Les Bouchers de La Villette contre Dreyfus
21 mai 2008A la fin du XIXe siècle, les abattoirs de la Villette fascinent les antisémites en quête d’une base populaire conforme à leur idée de la France. Le marquis de Morès, paladin pégriot, puis Jules Guérin, agitateur vénal, transforment les plus violents des bouchers en troupes de choc nationalistes. Car l’affaire Dreyfus s’est aussi déroulée dans la rue, ou les puissantes bandes antidreyfusardes entretiennent un climat d’agitation permanente. A ce jeu, ceux de La Villette fascinent ou (...)
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Un regard noir ; La Mouvance anarchiste française au seuil de la Seconde Guerre mondiale et sous l’occupation nazie (1936-1945)
20 mai 2008Le rôle et le comportement des anarchistes français pendant la période de la Seconde Guerre mondiale sont encore mal connus. Les raisons en sont multiples, en particulier parce que toute réaction organisée et structurée avait été impossible dans l’immédiat. Ce fut le comportement individuel des militants que nous devons essentiellement étudier. D’autre part, pour les anarchistes, cette période constitue, à tort, un revers, avec le fascisme qui sévit, la défaite en Espagne, l’échec face à (...)
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Élisée Reclus
20 avril 2008Géographe, anarchiste et franc-maçon, Elisée Reclus se voit contraint à l’exil par le coup d’Etat de décembre 1851. Revenu en France, il prend une part active à la Commune de Paris en 1871. Arrêté les armes à la main, il est condamné à la déportation en Nouvelle Calédonie. sa peine commuée en banissement, il rejoint son frère Elie en Suisse et participe activement à la Fédération jurassienne, avec Bakounine et James Guillaume. En 1877, il rencontre Kropotkine, qui devient son ami. Auteur (...)
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Le Congrès anarchiste d’Amsterdam
19 février 2008Les 25 et 26 octobre 2007, la CNT-AIT de Pau et la Coordination libertaire étudiante, en collaboration avec les éditions du Temps perdu, ont organisé un colloque évoquant le congès de 1907, qui se proposait d’organiser l’intervention des anarchistes dans le monde du travail. Le Temps perdu publie aujourd’hui les contributions écrites à ce colloque, sous deux formes : trois brochures thématiques I II III et ce livre reprenant ces trois interventions et augmenté d’un petit chapitre (...)
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Quitter son point de vue.
19 février 2008A partir du dix-neuvième sciecle les utopies, longtemps considérées comme ludiques et irréalistes, se trouvent pleinement engagées dans le monde. On parle d’"utopies sociales" prenant une valeur programmatique. L’utopie anarchiste reste fidèle à l’esprit de Thomas More, loin de substituer un dogme par un autre il s’agit de repenser toutes les certitudes sur lesquelles nous fondons notre jugement. L’utopie n’est jamais donnée comme un modèle transposable directement dans le réel.
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Emile Henry.
19 février 2008Emile Henry se revendiqua de l’explosion d’une marmite à renversement qui fit cinq morts au commissariat de la rue des Bons Enfants en 1892 et balança une bombe au café terminus en 1894. Ce livre raconte son histoire. celle, impensable, d’un anarchiste tirant "dans le tas" au motif que le peuple, en refusant de se révolter, cautionnait le système dominant.