traduit du yiddish par Rachel Ertel
« Le gardien me précipite dans ce nouvel espace. Claque les deux portes et les verrouille. Il y règne un silence de mort. C’est la première fois de ma vie que je me trouve dans des ténèbres pareil, dans une semblable noirceur, dans une éternelle, une inqualifiable nuit. »
H. Leivick décide à 71 ans de revenir sur les années de cachot qu’il a connues à 18 ans, de 1906 à 1912.
Dans une première partie, l’auteur se souvient des six années passées dans (...)
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