C’était épouvantable. Chaque soir on lisait les chiffres des morts comme on lit un bulletin de guerre. Craignant pour la santé de nos proches et en particulier des plus faibles. On était assignés à résidence, enchaînés à son poste de travail la boule au ventre, suspendus aux nouvelles.
Mais c’était beau aussi. Presque plus de voitures ni de bruit. Les chantiers fermés. Les tarmacs transformés en zone de stockage pour avions au rebut. Dans les canaux de Venise, les eaux étaient redevenues (...)
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