Une sélection de textes qui montrent un Proudhon fédéraliste, anti-étatiste, dont le combat constant pour l’émancipation de la classe ouvrière va de pair avec une rude opposition au communisme, et dont la conception vive de la liberté individuelle donne toujours à penser.
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Pierre-Joseph Proudhon
Pierre-Joseph Proudhon
Articles
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"Liberté partout et toujours"
5 mars 2009 -
L’Anarchie de Mably à Proudhon (1750-1850)
22 novembre 2007Histoire d’une appropriation polémique
L’auteur nous invite à suivre le processus contradictoire de l’entrée en politique du concept d’« anarchie », depuis les premières interrogations d’un Mably sur l’identification de l’ordre naturel à l’anarchie, jusqu’à la revendication de celle-ci par Proudhon.
Histoire fortement polémique, et qui, chemin faisant, conduit à mettre en lumière un moment généralement négligé de l’historiographie révolutionnaire comme de l’histoire de l’anarchisme : (...) -
Carnets - Tome 1 : 1843-1846
11 janvier 2010Proudhon notait pêle-mêle dans ses carnets ses humeurs, les idées qu’il allait développer, celles qu’il allait abandonner, celles qu’il allait combattre ; des réflexions sur la politique et les moeurs de son temps... On s’en servira comme d’une encyclopédie, en allant chercher ici et là les phrases qui concernent un thème, un évènement, un personnage...
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Proudhon ou l’esprit libertaire
6 décembre 2009Des lettres, des articles de presse, des aphorismes... Élysée Sarin présente et contextualise un échantillon composite de la pensée de Proudhon.
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Idées Révolutionnaires
10 janvier 2010« Allez demander à vos prétendus conservateurs, du travail, du crédit, du pain ! Ce qu’ils ont à vous offrir, pour vous, pour vos femmes et vos enfants, c’est du sang et des cadavres !...Et que leur importe ?... Ne seront-ils pas ministres dans quinze jours ?... »
Articles de journaux écrits par Proudhon entre avril et août 1848 (pendant les événements de juin) et regroupés par lui-même en 1849. -
Proudhon, Marx : Discours, écrits et lettres
12 juin 2010Marx et Proudhon ne sont-ils pas d’irréductibles frères ennemis, des socialistes que tout oppose ? Comment faire dialoguer le plus grand penseur du communisme d’Etat avec le père de l’anarchisme ? Ce livre propose de comparer, à partir de textes de jeunesse, d’articles, de manuscrits, de discours, les deux penseurs majeurs du socialisme européen. Ainsi se trouve rassemblés pour la première fois les Thèses sur Feuerbach, le deuxième Manuscrit économico-philosophique et le Discours sur la (...)
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Anarchie et Cause Animale | Textes Fondateurs
21 octobre 2015Quelles visions les anarchistes ont-ils de la condition animale ? Comment envisagent-ils, à la lumière des théories darwiniennes sur l’évolution, le rapport entre animalité et humanité ?
Les principaux théoriciens, Proudhon, Bakounine, Reclus et Kropotkine ont tous évoqué dans leurs travaux cette question fondamentale. Cet ouvrage propose une anthologie présentant leurs positions respectives. Un second volume à paraître prochainement abordera ce sujet à travers le travail de (...) -
La Célébration du dimanche
13 mars 2010Un des tout premiers écrits du célèbre penseur quelque peu oublié aujourd’hui alors que le sujet a tristement retrouvé son actualité avec les réformes gouvernementales sur le repos dominical. Le père de l’anarchisme nous y expose à travers l’étude de la Bible et des Evangiles eux-mêmes "L’utilité de la célébration du dimanche", titre intégrale de l’ouvrage, ainsi que qu’une défense du principe d’égalité.
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Qu’est-ce que la propriété ?
11 janvier 2010« La propriété, c’est le vol ! Voici le tocsin de 93 ! Voici le branle-bas des révolutions !... »
Premier Mémoire sur la propriété, qualifié par Marx comme l’équivalent pour l’économie de ce que fut le Qu’est-ce que le tiers état de Sieyes pour la politique, cet ouvrage demeure l’une des principales critiques scientifiques du système libéral. -
Du Principe Fédératif
15 décembre 2009« Assurément je nie la grande féodalité des nations, aussi bien celle du Moyen-Âge que celle du siècle présent ; je nie la féodalité nobiliaire et la féodalité industrielle ; je nie la féodalité des États, et pourquoi ? Sans doute parce que je suis fédéraliste. »
Édité peu de temps avant la mort de l’auteur, cet écrit est le premier - et demeure le principal - de ceux qui ont envisagé le fédéralisme non pas seulement comme un dépassement des souverainetés, mais comme principe général, (...)