L’auteur est à la fois témoin des actes de la barbarie capitaliste et acteur des résistances qui se multiplient dans l’œil du cyclone mexicain. Les textes ici sélectionnés sont, pour l’essentiel, traduits d’un ouvrage paru en espagnol sous le titre : El espejo de México,
et abordent aussi bien les douleurs subies par la population que ses pratiques de solidarité et de rébellion, porteuses d’espoirs. Ils reflètent les dangers qui menacent la planète : totalitarisme économique, destruction de l’environnement, paupérisation... Mais surtout, ils laissent percevoir les frémissements d’une civilisation basée sur la négation de la société marchande : la culture indigène. Partout présente, dans villages et quartiers, dans les communautés zapatistes et l’Oaxaca, elle pratique démocratie directe, décisions au consensus, communalité, qui renvoient les manœuvres partidaires dans les poubelles de l’Histoire.