« Il faut avoir vécu dans cet isoloir qu’on appelle une Assemblée nationale, pour concevoir comment les hommes qui ignorent le plus complètement l’état d’un pays sont presque toujours ceux qui le représentent. »
Écrit en prison en 1849, Proudhon analyse l’histoire de la révolution, de 1789 à juin 1848 et définit les grandes orientations que, selon lui, elle devrait prendre. Il revient sur les évènements de juin et son action de député ; sur son blâme à la quasi unanimité de ses collègues (...)
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Pierre-Joseph Proudhon
Pierre-Joseph Proudhon
Articles
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Les Confessions d’un Révolutionnaire
11 janvier 2010 -
De la création de l’ordre dans l’humanité - Tome 1
10 janvier 2010"Engagé par mes précédents mémoires, et contraint, en quelque sorte, par l’impatience des personnes qui m’ont fait l’honneur de les lire, je devais, avant de poursuivre mon oeuvre de socialiste, faire connaître, qu’on me pardonne l’expression, ma philosophie."Après avoir rejeté les méthodes de raisonnement religieuse et philosophique, Proudhon ébauche sa dialectique. Oeuvre de jeunesse, l’ouvrage comporte bien des imperfections mais n’en place pas moins son auteur comme le principal (...)
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Proudhon, l’enfant terrible du socialisme
6 décembre 2009Une biographie nuancée et relativement détaillée, mais d’une lecture facile, de l’inévitable Proudhon, qui restitue, dans leur évolution chronologique, les grandes lignes de sa pensée.
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Avertissement aux propriétaires
11 janvier 2010Deuxième et troisième Mémoires sur la propriété, l’Avertissement conduira Proudhon devant la Cour d’assises.
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Pierre-Joseph Proudhon
3 juin 2009Une introduction à la vie et l’oeuvre de Proudhon par l’Union Régionale Rhône-Alpes de la Fédération Anarchiste.
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Idée Générale de la Révolution
11 janvier 2010« Être GOUVERNÉ, c’est être gardé à vue, inspecté, espionné, dirigé, légiféré, réglementé, parqué, endoctriné, prêché, contrôlé, estimé, apprécié, censuré, commandé, par des êtres qui n’ont ni le titre, ni la science, ni la vertu... »
Suite logique des Confessions d’un révolutionnaire, l’Idée générale de la révolution est le livre dans lequel Proudhon démontre l’impuissance de la politique à résoudre le problème social et un appel à tous les hommes épris de liberté à abandonner l’impasse (...) -
Manuel du spéculateur à la bourse
6 décembre 2009Proudhon cherche à montrer que si la Bourse est l’institution centrale des nouvelles féodalités industrielles où les actions humaines se coordonnent en dressant les individus les uns contre les autres, l’associationnisme ouvrier, quant-à lui, pourrait être le moyen d’une véritable action collective où se manifesterait le mutuellisme, c’est-à-dire la réciprocité et la justice dans les échanges. Le manuel signe ainsi, en même temps qu’il peint au vitriol les comportements, les manœuvres, les (...)
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La Guerre et la Paix - Tome 2
11 janvier 2010"Chose digne de remarque, la fin de la période de la guerre coïncide avec la fin de la mission chrétienne. C’est qu’en effet le symbolisme théologique est une émanation de la pensée guerrière et qu’ainsi la même révolution qui a aboli le droit divin doit abroger la juridiction de la force."Proudhon entreprend l’analyse de l’un des faits les plus étranges et les plus constants de l’humanité : la guerre. Principal moteur de l’évolution des sociétés, révélation religieuse, révélation de la (...)
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La Révolution sociale démontrée par le coup d’Etat du deux décembre (1852)
1er octobre 20132 décembre 1851, Louis-Napoléon Bonaparte organise le coup d’État qui lui permettra de restaurer l’Empire. Un peu plus tard, Proudhon achève sa peine de trois années de prison pour injures au même Louis-Napoléon alors président de la République. Alors que la plupart des républicains choisissent l’exil, Proudhon propose ses services pour aider Louis-Napoléon à laisser le pays se gouverner lui-même car ce dernier n’a qu’une seule alternative : césarisme ou anarchie.
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Proudhon | Les Années Politiques
1er septembre 2014Les trois ouvrages que nous reproduisons – À travers une révolution, par Alfred Darimon (1884), La Propriété c’est le vol, vaudeville de Claiville (1848) et Proudhon devant l’Assemblée nationale, par Junius (1848) – traitent des cinq années où Proudhon a sincèrement cru qu’une action politique pouvait, si ce n’est faire œuvre révolutionnaire, tout au moins changer en profondeur l’organisation économique et sociale. Il faut dire que le peuple venait de mettre en fuite Louis-Philippe et (...)