Louis Sébastien Mercier, dessins de Delphine Duprat
L’an 2440
Article mis en ligne le 16 juin 2010
dernière modification le 5 juillet 2019
C’est en 1771 que fut écrite la version originale de L’an 2440, rêve s’il en fut jamais, considérée comme un des premiers textes d’anticipation. En prédisant « tous les changements possibles depuis la destruction des Parlements jusqu’à l’adoption des chapeaux ronds », Mercier est moins « le véritable prophète de la Révolution » que le formidable chroniqueur de « ce monde qui finit, et de ce monde qui commence » qu’est le XVIIIe siècle.