« Sais-tu ce que c’est : faire mal à quelqu’un ? — C’est le faire souffrir, dis-je. — Non. Mon bonhomme ! Tu n’y es pas. Le mal, le seul mal, c’est l’injustice : tu attrapes un oiseau et tu le mets en cage ; ou bien, au lieu de donner de l’avoine à ton cheval, tu lui fous des coups de fouet. Voilà des injustices. Il y en a bien d’autres… »
Adrien Zograffi et sa mère, blanchisseuse, viennent d’emménager dans la Comorofca, un quartier pauvre de Braïla, à l’est de la Roumanie. Adrien est un (...)
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Panaït Istrati
Articles
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Codine
27 septembre 2018 -
Les Arts & l’Humanité d’aujourd’hui
25 mai 2018Postface de Jacques Baujard
« Je pense que, dans cette nuit de la vie, l’art est notre seule lumière et, peut-être, l’unique espoir du perfectionnement universel. Tout autour de nous est égoïsme, bassesse, vanité. L’aisance, la fortune, n’améliorent pas la qualité ordinaire de l’homme. L’intelligence même et l’instruction, ne l’ennoblissent point, s’il est né égoïste. Elles ne lui accordent qu’un vernis qui ne trompe personne. Mais l’art, je l’ai toujours cru capable de changer au cours (...) -
Pour avoir aimé la terre
8 novembre 2021Pour avoir aimé la terre – que suit une courte autobiographie – est une ode à la liberté et aux hommes, aux espérances qu’ils portent et qui les portent, dans ce récit, il livre son testament spirituel. Écrit peu avant sa mort, ce texte lumineux, vibrant est avant tout un acte de résistance d’un homme généreux contre les tyrannies de tout ordre.
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Le vagabond du monde
15 février 2021, par Libraire« Dans ces Notes… j’oublierai l’écrivain pour n’être que le vagabond, insouciant du style, de la composition. Je dirai les choses telles qu’elles se présenteront à mon esprit, après les avoir vécues sur mes nouvelles routes et sur les anciennes. Ce sera le roman pris sur le vif de mes dernières pérégrinations… Devoir voluptueux. Besoin ardent de plonger dans la mêlée, de donner des coups et d’en recevoir. Et surtout de pouvoir dire à mon aise tout ce que je sens, tout ce que je penses. (...)