La grève a toujours eu des ennemis. Des forces s’agrègent pour lui faire perdre en légitimité et en opérativité. On la renvoie à l’archaïsme, à une contrainte antidémocratique faite aux « usagers », à une mauvaise stratégie, à une forme de violence. Elle s’est sclérosée dans les mains d’organisation syndicales. Mais si elle conserve sa force subversive c’est parce qu’elle n’existe qu’en imposant une remise en cause de l’ordre établi.
C’est pourquoi, du mouvement contre la loi travail au (...)
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