Partout dans le monde, on observe de multiples contestations de l’ordre économique globalisé et quelques expériences d’organisation alternative, des manifestations anti-mondialisation et contre-sommets où s’exprime une opposition politique aux instances dirigeantes mondiales, de multiples mouvements de désobéissance civile, des insurrections spontanées. Les acteurs qui y sont engagés et les observateurs qui les encouragent sont de plus en plus conscients de la similitude de leurs motivations et de leurs buts.
Est-il permis dès lors d’espérer que se constitue progressivement, à un niveau international, un nouveau « sujet révolutionnaire », comparable à ce qu’a pu représenter la classe ouvrière au 19e siècle ?