Températures extrêmes, pluies diluviennes, inondations, tempêtes et sécheresses deviennent récurrentes et de plus en plus meurtrières. La famine, la guerre et la pauvreté également, et la crise climatique les aggrave toutes.
Face à ces catastrophes annoncées, l’auteur explique que seuls des mouvements de masse radicaux peuvent avoir une chance de changer le cours des choses. En effet, les enjeux ne pourraient être plus dramatiques, en particulier pour les pauvres et les travailleurs, qui sont les plus exposés. Car les responsables de cette crise planétaires s’en sortiront toujours, tandis que ceux qui contribuent le moins à la pollution – les classes populaires des pays riches et les pays pauvres en général – subissent déjà le gros de la vague.
Contre le « capitalisme extractif », l’universitaire américain David Camfield met donc ses espoirs dans un « écosocialisme » radical, pas celui trompeusement prôné par les politiciens de gauche, mais celui porté par les mouvements populaires transnationaux, seuls capables d’engager une lutte résolue et coordonnée contre la dégradation du climat et pour la lutte sociale.
Socialisme ou barbarie !, le vieux mot d’ordre de Rosa Luxemburg n’a jamais été autant d’actualité.