Jonathan Le Fourn et Andreï Schtakleff
L’Exil et le royaume
Article mis en ligne le 16 juin 2010
dernière modification le 8 juillet 2019
Entre nuit et faux jour, invisible et visible, le film travaille sur un scandale : on n’y voit pas le sujet. Ou mal, ou peu. Qu’on ne compte pas sur le film pour faire des exposés (au sens propre). Ce qui met le film en mouvement, ce sont quelques personnes, qui, chacune à sa manière, ont décidé de partager la nuit des clandestins pour la combattre. L’histoire d’une aspiration à la liberté et au bonheur qui reste subversive. L’éternel présent des dominations qui recommencent tous les matins sur les ruines de la veille.