Préface de Gérard Mordillat
Anarchiste, cambrioleur et révolté, aussi imaginatif et ingénieux que cultivé, Marius Jacob a tout d’un Robin des Bois de la Belle Epoque. Si sa vie est un roman, le personnage, lui, est bien réel et le combat de son existence, la lutte contre l’injustice, intemporel.
Dans une dernière lettre à une petite fille, dont il a partagé les jeux sans jamais lui révéler son passé, Marius raconte son histoire avec gouaille et humour : ses débuts comme mousse puis pirate, son métier d’honnête voleur dans la bande des Travailleurs de la Nuit qui le conduit tout droit au bagne et les ruses qui lui permettent d’y survivre, et d’en sortir.
Alain Amariglio dépeint dans ce roman un homme sympathique, sans posture héroïque, mais engagé, cohérent, droit. Il retrace les aventures vraies d’un qui voulait changer le monde et nous laisse en héritage son histoire, son inspiration, son espoir. "Un livre sans dieu ni maître, fort comme une évidence ! " Gérard Mordillat.