Claude Margat
Divin capital
Article mis en ligne le 28 mars 2012
dernière modification le 7 juillet 2019
Margat affectionne les univers étranges et conditionnés. "Les locataires"de ce récit au vitriol vivent un calvaire sans fin qui pourrait bien n’être que la métaphore de celui qui se prépare pour nous. Dans la perspective de ce livre inclassable et politiquement incorrect, la misère capitaliste prend un aspect sinistrement cocasse. Etre normal, est-ce être déjà mort ou seulement survivant ? C’est lorsque le ridicule atteint le sublime que la normalité prend froid.