En 2016, alors qu’aucun mouvement social n’avait secoué le pays depuis plusieurs années, le président Hollande essuyait une vague de protestation sociale explosive. À l’origine de ce sursaut, la loi Travail, soit une entreprise politique d’une violence considérable et sans précédent. Mais le mouvement social qui naquit et s’inscrit sur deux saisons ne suffit pas. Si personne n’est coupable de trahison, il y a des raisons à ce nouvel échec.
Dans ce court essai, Guillaume Goutte, correcteur de presse, militant à la CGT et aux Comités syndicalistes révolutionnaires (CSR), revient sur cette séquence particulière pour réaffirmer, selon lui, la pertinence du syndicalisme révolutionnaire comme pratique de front unique, d’autonomie, et d’indépendance de mouvement syndical.