En avril 1973, l’entreprise Lip de Besançon est rachetée par une multinationale et soumise à un plan de délocalisation entraînant son démantèlement et le licenciement des 1200 employés. Grâce à un Comité d’action qui libère la parole, l’imagination et la créativité de toutes et tous, en lien avec les syndicats, les travailleuses et travailleurs de Lip résistent d’une manière exemplaire, inventant ou réinventant des pratiques de lutte, d’action et de démocratie directes qui trouvent un écho national et international avec le slogan : « On fabrique, on vend, on se paie ! »
D’avril 1973 à janvier 1974, Monique Piton a tenu le journal de ce combat, publié aux éditions des femmes en 1975, où elle mêle le récit de cette lutte et sa vie quotidienne.
C’est possible ! Une femme au cœur de la lutte de Lip (1973-1974)
Monique Piton
Article mis en ligne le 2 décembre 2015
dernière modification le 7 juillet 2019