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Chroniques de Floréal
Louis Guilloux
Article mis en ligne le 13 septembre 2018
dernière modification le 21 juin 2019

Avant d’être l’auteur reconnu du Sang noir, Louis Guilloux s’exerce au métier de journaliste et de traducteur et tient une chronique dans un nouveau magazine intitulé Floréal, « Hebdomadaire illustré du monde du travail » fondé en 1919 par Aristide Quillet.

Comme le dit Eric Dussert dans sa préface : « La chronique tient du poème en prose (manière Francis de Miomandre) et du billet humoristique (façon Alphonse Allais ou Henri Roorda), de l’analyse coupante (Emile Bergerat), du persiflage contondant (Alphonse Karr) et de la dissection métaphysique (Roberto Arlt), voire de la flânerie douce (Léon-Paul Fargue) et Louis Guilloux manifeste son talent à cet exercice du mélange, de la fleur de style et de la perspicacité. Il excelle à décrire la vie qu’il côtoie dans la Capitale vibrante, ces grands événements qui viennent bousculer encore un mode de vie déchiqueté par la guerre, une civilisation qui mute après l’horreur de la mort industrialisée. D’emblée, il a les traits typiques du chroniqueur éprouvé, comme ces finesses d’humoriste des grands boulevards d’autrefois : Et Dieu me garde de médire des dilettantes ».


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