« La véritable histoire des ouvriers ne peut être mieux racontée que par les ouvriers eux-mêmes. Pour écrire sur l’usine, il faut la vivre de l’intérieur, la renifler avec ses tripes. Jean-Pierre Levaray trouve les mots justes pour raconter son quotidien. Il est l’un des maillons de cette usine d’engrais chimiques, située à Grand Quevilly, près de Rouen, filiale de Total jusqu’en 2014, classée Seveso 2, seuil haut. »
Extrait de la préface de Hubert Truxler (dit « Marcel Durand »), auteur de Grain de sable sous le capot (Agone, 2006).
Pendant dix ans (2005-2015), chaque mois, Jean-Pierre Levaray a animé la chronique « Je vous écris de l’usine » dans le mensuel CQFD. Il a raconté les heurs et malheurs de la classe ouvrière, sa classe. Les luttes et les espoirs, les joies et les peines, les travers et la résignation, parfois. Ce texte vient d’en bas. Il en a le goût et l’odeur. Ode à l’écriture prolétarienne.