Préfaces de Myriam Bahaffou et Julie Gorecki
En faisant du capitalisme patriarcal le dénominateur commun de l’oppression des femmes et de l’exploitation de la planète, Françoise d’Eaubonne offre de nouvelles perspectives au mouvement féministe et à la lutte écologiste. Pour empêcher l’assassinat généralisé du vivant, il n’y a aucune alternative sinon l’écoféminisme.
C’est le féminisme ou la mort.
Longtemps inaccessible, ce texte devenu référence est introduit par deux chercheuses et militantes. À l’aune de leurs engagements et d’une lecture croisée de ce manifeste visionnaire, Myriam Bahaffou et Julie Gorecki soulignent les ambiguïtés de ce courant en pleine résurgence et nous proposent des pistes pour bâtir un écoféminisme résolument radical, intersectionnel et décolonial.
Écrivaine libertaire et prolifique (plus de cent livres publiés), théoricienne et militante chevronnée, Françoise d’Eaubonne (1920-2005) est à l’origine du concept d’écoféminisme. Elle participe au MLF (Mouvement de libération des femmes) au sein duquel elle anime le groupe « Écologie-Féminisme », puis cofonde le Fhar (Front homosexuel d’action révolutionnaire). Elle ne séparera jamais son travail d’écrivaine de ses activités militantes.