En 1931, la situation était devenue explosive du fait de la crise économique mondiale. De véritables émeutes éclatèrent et furent rapidement réprimées. Le ministre des Colonies de l’époque décida de visiter le pays. Andrée Viollis fit partie de la délégation officiel, en tant que journaliste accréditée. Elle découvrit la réalité de l’exploitation et de la répression coloniale : les famines, les conditions de travail épouvantables dans les plantations, les humiliations quotidiennes, la brutalité des autorités militaires et policières, les prisons et les bagnes ou s’entassaient les militants anticolonialistes, les interrogatoires musclés et la torture à l’électricité, le mépris dans lequel les colons tenaient toute la population colonisée. A lire, alors qu’aujourd’hui certains parlent "de l’œuvre civilisatrice de la France"...
Andrée Viollis
Indochine S.O.S
Article mis en ligne le 17 septembre 2008
dernière modification le 7 juillet 2019