Jordi Vidal
Servitude & simulacre
Jordi Vidal
Article mis en ligne le 17 décembre 2007
dernière modification le 17 juin 2019
« L’une des victoires du postmodernisme est d’être considéré et apprécié comme un mouvement profondément de gauche, progressiste voire contestataire. Il impose partout une image contrefaite, se déclarant bien plus libertaire que libéral. Il s’y entend comme personne pour soutenir toutes les postures et ne jamais défendre un seul combat qui évoquerait, même de loin, l’existence d’une lutte des classes. “L’indigène de la République” se substitue à l’exploité, les “queer” font l’impasse sur les luttes féministes et l’hétérosexualité devient un impérialisme à combattre. On conteste la domination de l’homme blanc abstrait, jamais celle de la marchandise concrète. » J. V.