Ça se passe aujourd’hui, en banlieue parisienne, dans une usine automobile... qui s’apprête à fermer. On lutte. Et, oui, elle va quand même fermer (cet été 2013), avec des dégâts. Tout au long de ces dernières années, les ouvriers ne se laissent pas faire, certains en tout cas, qui ont la vie dure, du travail, des patrons et des syndicats ; le syndicat maison bien sûr, mais aussi les autres. Les Grands, les Petits et les Autres... trotskistes. Des luttes de pouvoir entre congrégations syndicales, manifestations, manipulations. Tout y est ! Et c’est la vie à l’usine qui use et énerve. L’auteur n’abandonne pas, même si, des fois, le découragement n’est pas loin. Mais sa détermination, sa hargne, l’emportent toujours.
L’auteur, Silien Laros, ouvrier d’usine automobile en région parisienne, militant syndical et politique, nous fait vivre dans son roman son quotidien au long de trois années de lutte pour empêcher la fermeture de l’usine.
L’Usine des Cadavres ou La Fin d’une usine automobile du nord de Paris
Silien Larios
Article mis en ligne le 26 novembre 2013
dernière modification le 16 juin 2019