Dans un contexte de forte contestation des politiques néolibérales des puissances capitalistes, nous observons et subissons un accroissement des brutalités politiques, idéologiques et policières.
Désormais, les manipulations médiatiques les plus grossières, l’instrumentalisation de la justice ainsi que les mutilations physiques deviennent des pratiques ordinaires pour contenir tout mouvement de protestation.
Retraçant l’histoire des résistances populaires au cours des quarante dernières années, Rémy Herrera explique comment le socialisme mitterrandien a introduit le néolibéralisme en France puis s’arrête sur les étapes importantes des révoltes populaires contemporaines : grèves de 1995, référendum de 2005, soulèvement des banlieues, entre autres, avant d’aborder la période macronienne en tant que dénouement logique de ce processus.
Rappelant les échecs et les victoires toujours précaires des luttes sociales récentes, ce livre réinscrit les combats actuels dans un mouvement historique profond, au-delà des cadres partisans et syndicaux, où l’esprit de combat des classes populaires demeure vivant.