Alain Bihr
La Novlangue néolibérale | La rhétorique du fétichisme capitaliste
Alain Bihr
Article mis en ligne le 17 décembre 2007
dernière modification le 10 février 2018
Comme dans le roman 1984 d’Orwell, il faut, pour entendre la vérité, inverser les termes du discours néolibéral qui colonise les scènes médiatiques. L’arme de la critique n’est jamais aussi acérée que lorsqu’elle recourt au concept.
En renouant avec la critique du fétichisme économique il est possible de mettre en évidence l’essence religieuse de ce discours. Ce dernier n’hésite pas à proposer d’immenses sacrifices humains pour assurer la survie de la marchandise, le marché, l’État, etc., autant de rapports sociaux déifiés devant lesquels il se prosterne comme devant autant d’idoles barbares.