« Si l’hégémonie nous fige dans son imaginaire, ses signifiants, sa pulsionnalité, l’art, aussi bien que les sciences sociales – quoique très différemment -, peut entreprendre de nous en extirper. Pour peu qu’il s’en donne les moyens : qui passeront par un travail imaginaire et langagier analytiquement informé. Oui, c’est bien l’imagination et la langue qu’il faut travailler, mais dans le sens d’une précision sociale-historique. »
Il paraît que la littérature politique est dans un mauvais cas. On nous dit qu’elle n’a rien de littéraire, ni rien de politique. Rien de politique : elle est affaire de sermon déguisé. Rien de littéraire : toute forme en est la grande absente.
Soit elle revendique trop ostentatoirement d’être du côté des opprimés, et elle est édifiante. Soit elle se pique de démontrer mais elle a oublié qu’elle n’était pas une science sociale.
Il paraît aussi, heureusement, qu’il y a une troisième voie : éviter toute clarté – les vertus du surcroît et de l’ineffable feront le reste. Éventuellement.
En somme, on ne peut conjoindre forme, pensée et politique. C’est le trilemme de La-littérature-politique. Paralysie complète.
Eh bien non.