« Les violences patriarcales sont le produit d’un système de croyances dans lequel les hommes doivent dominer. La masculinité est partout liée au pouvoir et au contrôle ; les garçons l’apprennent dans leurs familles, par les médias, leurs copains, les jeux, le sport. Et tout en apprenant qu’il faut être fort et puissant, ils apprennent aussi que ce qui est féminin vaut moins que ce qui est masculin. »
« On ne naît pas homme, on le devient. »
C’est en partant de ce postulat que Valérie Rey-Robert analyse la construction du genre. Selon elle, le principal problème des violences faites aux femmes est la virilité. Elle nous invite à nous questionner sur la socialisation des garçons et des filles, sur la masculinité et sa violence inhérente, sur nos stéréotypes de genre.
Il appartient de déviriliser nos sociétés, pour que les hommes cessent de tuer leurs compagnes et leurs enfants, qu’ils cessent de se tuer entre eux, qu’ils cessent de s’automutiler. Ceci ne pourra passer que par un grand travail de prise de conscience et d’éducation.
Une problématique qui nous engage toutes et tous.
Valérie Rey-Robert est l’autrice d’Une culture du viol à la française (Libertalia, 2019).