La géographie sert à faire la guerre comme l’avait proclamé un célèbre livre d’Yves Lacoste en 1976, certes, mais aussi à faire la paix, sous quatre conditions nous rappelle avec force Philippe Pelletier.
Décrire les situations où des géographes contribuent à l’entente entre sociétés politiques rivales malgré les différends.
Déconstruire les véritables enjeux économiques, écologiques, politiques et socioculturels sans verser dans ce déclinisme qui constitue des armes géopolitiques corollaires aux rapports de force.
Montrer que sous les discours catastrophistes sur l’environnement (climat, sécheresse, déforestations, désertification...) existent des enjeux qui relèvent de la géopolitique et de l’idéologique.
Enfin, livrer ces informations et ces analyses aux individus et aux peuples pour désamorcer les tensions instrumentalisées (du type "choc des civilisations"), en rappelant que certains pays multilingues et multi-religieux vivent en paix.
La paix n’est pas vue, ici, comme une situation irénique mais comme une concorde où les conflits entre individus et groupes seraient régulés par contrats.