Vuillaume fut constamment aux premières loges, tantôt comme spectateur, souvent comme protagoniste. Engagé volontaire dans la Garde nationale, il participe aux journées insurrectionnelles des 31 octobre 1870 et 22 janvier 1971. A compter du mois de mars, c’est par la plume qu’il poursuit son combat, en fondant un des journeaux les plus lus de la révolution communaliste : Le Père Duchêne. Il prend les armes enfin au cours de la semaine sanglante pour résister aux Versaillais. Texte restitué pour la première fois dans son intégralité : l’opposition tumultueuse au Second Empire décadent, le siège de Paris, cette fraternelle utopie que fut la Commune de Paris. Des pages sombres également : la brutalité et la férocité de la répression, la proscription et son lot de souffrances, le retour des exilés et la nostalgie d’un espoir assassiné.
Maxime Vuillaume
Mes cahiers rouges (souvenirs de la Commune)
Article mis en ligne le 31 mai 2011
dernière modification le 31 octobre 2022