On va, on vient, on fait toutes sortes de projets.
C’est la course à l’échalote.
Boulot, métro, dodo et, pendant les vacances, loisirs organisés.
On n’a pas cinq minutes à soi, pas même deux pour prendre le temps de regarder le monde.
L’homme aujourd’hui ?
Un pantin manipulé de la tête au pieds ; un être sans identité.
Et pendant tout ce temps gâché, la vieillesse approche, la maladie, la mort.
La mort, le masque vide, nous en apprend plus sur nous-même que nous ne saurions l’imaginer.
Aux vivants, elle rend la mémoire.
A ceux qui s’en vont, elle apportent la paix.
Est-elle vraiment notre ennemie ?
L’enseignement du vide et de la mort
Claude Margat, Les Éditions Libertaires, 55 pages, 10 euros