Les structures — les États, les organisations internationales, le capitalisme, etc. — qui précipitent le désastre social et écologique en cours peuvent-elles le résoudre ? Peter Gelderloos répond par la négative. Mais il y a de l’espoir.

Cependant, cet espoir ne se trouve pas dans les principales solutions proposées à gauche pour affronter le réchauffement climatique et la crise écologique. Comme le montre Gelderloos en les examinant, du Green New Deal à l’écoléninisme d’Andreas Malm, ces solutions n’en sont pas.

L’espoir réside plutôt dans les communautés qui, face à la destruction de la nature, défendent une approche révolutionnaire, opposée aux projets de nouvelles infrastructures d’énergie dite « propre » comme à toutes les politiques technocratiques et néocoloniales sur lesquelles repose la chimère du capitalisme vert.

Pour l’illustrer, Gelderloos s’entretient avec des militants pour l’autonomie alimentaire au Venezuela, des communautés qui reboisent leurs terres au Brésil ou encore des anarchistes qui combattent des plantations de biocarburants en Indonésie. Il examine également des victoires contre des projets d’aéroports, d’oléoducs et des luttes ayant aidé les plus marginalisés à déjouer le racisme environnemental, à transformer leurs villes et à obtenir des moyens de survivre dignement.