Kashima Paradise. Le cinéma de Yann Le Masson
Article mis en ligne le 6 avril 2012
dernière modification le 5 novembre 2017
Radiographie radicale du capitalisme nippon et véritable vivisection du pays, la violence spectaculaire des scènes finales de Kashima Paradise (1973), mettant aux prises forces de l’ordre et paysans opposés à la construction d’un aéroport, valut à Yann Le Masson d’être comparé aux plus grands cinéastes.
Ce coffret contient quatre autres de ses films, dont J’ai huit ans (des enfants algériens parlent de leur expérience de la guerre) et Sucre amer (la campagne mouvementée de Michel Debré, premier ministre qui vise le poste de député de la Réunion), tous les deux censurés pendant une dizaine d’années.