Cet essai est divisé en deux parties. La première s’interroge sur le caractère inéluctable de l’affirmation de l’Homo cyborg. Va-t-il vraiment remplacer l’Homo sapiens comme le prétendent de nombreuses études ? Et si cela se produit, quelles motivations peuvent encore nous pousser à rechercher le dépassement de notre corps et de notre esprit au nom d’une technologie qui nous rend plus semblables aux machines et moins soumis aux rythmes de la nature ?
La seconde partie tente d’éclairer le lien existant entre l’affirmation de l’Homo cyborg et l’institution scolaire. En d’autres termes, on peut se demander si l’école renforce ou ralentit le processus en cours. Pour répondre à cette question, l’auteur propose une synthèse des principaux courants critiques de l’école traditionnelle : critiques libertaire, féministe, antipédagogique, primitiviste. Ainsi nous pouvons mieux comprendre le lien profond entre l’innovation technologique actuelle et la culture défendue et répandue par l’école traditionnelle.
Ceci nous amène à la question de fond suivante : existe-t-il des alternatives viables à l’affirmation de l’Homo cyborg ?
Marco Piracci aime plus que tout se sentir faisant partie de la nature. Depuis de nombreuses années, il est actif dans le mouvement écologiste. Collaborateur de plusieurs revues dont Erre, Cassandra, A-Rivista anarchica, il est aussi l’auteur de romans, poésies et essais, dont Anarchia Verde (Bepress, 2016), Il controllo sociale totale (Photocity, 2016) et Ritornare alla natura (Golena, 2020).