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Fils de Voleur

Manuel Rojas

samedi 6 novembre 2021

Préface de Daniel Muñoz R.
Posface de Carla Cordua
Traduit de l’espagnol (Chili) par Robert Lorris

« Partout, il y a toujours des policiers, des chefs de train, des consuls, des capitaines, des gouverneurs, des contremaîtres, toute une meute d’individus chargés d’empêcher l’être humain d’aller où il veut et comme il veut. »

Valparaíso, 1914. Après avoir été injustement accusé du casse d’une bijouterie, le jeune Aniceto Hevia est jeté en prison. À sa sortie, il vagabonde entre le Chili et l’Argentine aux côtés de laissés-pour-compte et de réfractaires à l’ordre établi. Fils d’El Gallego, un voleur de classe internationale ayant mis sur les dents toutes les polices d’Amérique du Sud, il puise dans ses souvenirs d’enfance, où règne la brutalité d’un quotidien désenchanté, la force pour vivre la fraternité des en-dehors, en marge d’un monde devenu fou.


Véritable autodidacte, Manuel Rojas (1896-1973) a exercé d’innombrables métiers avant de prendre la plume. Tour à tour coursier, docker, charpentier, peintre en bâtiment, cheminot, employé à l’hippodrome de Santiago, il se rapproche des cercles libertaires et littéraires du Chili et collabore à diverses revues.
On peut considérer la publication en 1951 de Fils de voleur, livre encensé par Luis Sepúlveda, comme l’acte de naissance de la littérature moderne chilienne.


Fils de Voleur
Manuel Rojas
Éditions L’Échappée, collection Lampe-tempête, 304 pages, 21 euros