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Révolte consommée | Le mythe de la contre-culture

Joseph Heath et Andrew Potter

vendredi 7 février 2020

Collection « pour en finir avec »

« Dans ce livre, nous avançons l’idée que si des décennies de rébellion contre-culturelle n’ont rien changé, c’est parce que la théorie de la société sur laquelle elle repose est fausse. »

À tel point que malgré tous ses efforts pour paraître subversive, la contre-culture n’a pas seulement été inefficace dans sa lutte contre le capitalisme, elle lui a fait faire ses plus grands bonds en avant : création de nouveaux segments de marché, triomphe de l’individualisme libéral, dissolution des structures collectives, exaltation de toutes les formes de consumérisme, fabrication d’un conformisme rebelle...

Les auteurs ébranlent de manière argumentée et précise, parfois provocatrice, nombre de certitudes sur la nature du capitalisme et le sens du combat contre celui-ci. Une lecture résolument à contre-courant.


Professeur de philosophie à l’université de Toronto, Joseph Heath a publié en français Sale Argent | Petit traité d’économie à l’intention des détracteurs du capitalisme (Éditions Logiques, 2009).
Spécialiste de philosophie politique et de culture populaire, Andrew Potter enseigne actuellement à l’Institut d’études canadiennes de McGill.


Révolte consommée | Le mythe de la contre-culture
Joseph Heath et Andrew Potter
Éditions L’Échappée, 350 pages, 22 euros