Jean Meckert
Abîme et autres contes inédits
Jean Meckert
Article mis en ligne le 24 octobre 2012
dernière modification le 7 juillet 2019
"Ça ne vient jamais d’un coup la débine. Sans ça on pourrait se battre, on connaîtrait les prises par coeur, on apprendrait les parades dans des petits manuels à vingt ronds. Non, ce qu’il y a de terrible, c’est que insidieux, ça vient petit à petit, en douce, comme une vache de tuberculose, on se croit encore bien portant, on crâne et puis on tombe en pourriture. Là, c’est pas le poumon, la vessie ou le pancréas qui est atteint, c’est le moral et tout le reste par contrecoup....".