Pendant ses premiers mois de liberté, Jean-Marc Rouillan s’immerge dans ce monde « du dehors ». Lorsque sa journée de travail se termine, et jusqu’à ce que sonne l’heure du retour chez soi, il marche dans Marseille, rencontre et écoute les gens, observe leur façon de vivre, s’attache à comprendre ce qui les motive, s’intéresse à leurs problèmes, et aux multiples façons qu’ils ont de gérer (ou pas…) leur quotidien, leurs joies, leurs colères et leurs doutes. Ainsi, il rencontre des hommes et des femmes, des ouvriers, des chômeurs, des poivrots, des poètes, des artistes, des intellectuels, des gens de la rue… des gens biens sous tous rapports, des voyous…
Ce carnet est illustré de dessins de Marie-Claire Cordat. Dessins noirs, expressifs, violents.
Jann-Marc Rouillan
Autopsie du dehors. Carnet d’été d’un relégué sous surveillance électronique
Jann-Marc Rouillan
Article mis en ligne le 14 novembre 2012
dernière modification le 7 juillet 2019