Paru en 1911, ce texte du philosophe hongrois – inédit en français – fut écrit entre L’Âme et les Formes et La Théorie du roman, deux textes majeurs du jeune Lukács. Abattu par le suicide de son ex-compagne, Lukács nous livre une réflexion sur le sens d’une existence où se succèdent des tâches inutiles et sans grandeur. A la recherche d’une vie véritable, dans laquelle sens et forme coïncident enfin, l’auteur trouve dans la Bonté une échappatoire du désespoir.
« Notre vie est sans valeur, sans signification, et nous serions prêts à chaque instant à la consacrer à la mort, nous attendons même à chaque instant simplement l’autorisation de la rejeter. Et pourtant, nous devons vivre intensément, vivre de toutes nos forces et de tous nos sens. »
Georg Lukács