Collection « Le fil noir de l’histoire » N°1
2e édition revue et corrigée
Pedrini n’a été « partisan » que parce que le régime se nommait « fasciste » ; c’est l’État et le pouvoir en soi qu’il combattait. Il n’a été « mutiné » que parce que les murs qui le retenaient se nommaient « prison » ; ce sont toutes les structures qui emprisonnent la liberté au nom de la justice ou de la raison (comme les asiles, contre lesquels il a écrit plusieurs textes) qu’il combattait. Il n’a été « expropriateur » d’industriels fascistes que parce que l’argent dont il avait besoin pour lutter était concentré là ; c’est le système capitaliste, même dévêtu de sa chemise noire, qu’il combattait.
Cette autobiographie de Belgrado Pedrini nous emmène des groupes de partisans anarchistes contre le fascisme jusqu’aux révoltes des années 50 et 60 dans les geôles de la démocratie.