Lola Lafon
De ça je me console
Lola Lafon
Article mis en ligne le 27 novembre 2007
dernière modification le 4 juillet 2019
Emylina, depuis son enfance, n’oublie rien, pour être sûre de ne pas oublier quelque chose d’important. Ni son grand-oncle muet, survivant déporté, ni son oncle révolutionnaire assassiné par la police dans les années quatre-vingt, ni son enfance dans la Roumanie de Ceausescu, ni les mots qu’elle classe dans son cahier « À ne pas oublier ».
Son coup de foudre pour une jeune Italienne fait aussi partie des choses inoubliables. Unies par le même sentiment de malaise et de colère face à leur génération, elles sont alliée et inséparables…