La migration depuis les pays des Sud vers l’Europe est la plupart du temps présentée dans les médias comme une invasion et une menace. En réalité, cette « crise migratoire » révèle les ambivalences des politiques européennes. Depuis l’accord de Schengen en 1985, qui a introduit la libre circulation des citoyens au sein de l’UE, la frontière n’est plus conçue comme une ligne physiquement définie, mais comme un espace dynamique qui s’étend et implique des États non européens. Invoquant un (...)
Accueil > Mots-clés > Éditeur > Éditions Raisons d’Agir
Éditions Raisons d’Agir
Articles
-
Oranges amères - Un nouveau visage de l’esclavage en Europe
15 avril -
L’AGCS
18 octobre 2007Quand les États abdiquent face aux multinationales
Engendrée sous la pression des milieux d’affaires, assemblée dans les couloirs de l’Organisation mondiale du commerce ,une formidable machine à détruire les services publics mondiaux entre en action : l’Accord général sur le commerce des services, plus connu sous son sigle AGCS.
Son objectif : libéraliser tous les services en supprimant un à un les obstacles au commerce. L’AGCS autorisera par exemple une multinationale à poursuivre pour (...) -
Le Mythe du « trou de la Sécu »
18 octobre 2007À en croire les médias et les débats politiques, la Sécurité sociale serait menacée de faillite par un déficit abyssal. Julien Duval renverse les termes du problème : il n’y a pas de « déficit de la Sécu » mais « un besoin de financement » que les gouvernements successifs ont décidé de ne pas satisfaire en multipliant depuis 1993 les exonérations de charges sociales.
L’affaiblissement de la protection sociale découle no pas d’arbitrages techniques mais d’un choix politique : le transfert (...) -
Réflexions sur l’université
31 mai 2011Cet ouvrage réunit les textes majeurs que Chomsky a consacré à l’université depuis 1969. Il s’interroge sur les conditions de réalisation de l’idéal émancipateur de l’éducation, à un moment où les politiques assignent l’université à remplir une fonction économique d"accumulation de capital humain et de subordination aux intérêts industriels. Pour Chomsky, l’université devrait "offrir u nlieu où peut exister l’intellectuel libre, le critique social ainsi que la réflexion irrévérencieuse et (...)
-
Le temps d’écouter | Enquêtes sur les métamorphoses de la classe ouvrière
19 mai 2020Ce livre concentre plusieurs décennies de travail d’un des plus importants sociologues français contemporains, Michel Pialoux, co-auteur de plusieurs livres sur le monde ouvrier, avec le sociologue Stéphane Beaud ou le syndicaliste de chez Peugeot Christian Corouge.
Il rassemble des textes écrits entre 1970 et 2000, inédits ou dispersés dans une multitude de revues, dont certaines ne sont plus disponibles. Ces textes, bien souvent méconnus, sont pourtant d’une importance majeure. Ils (...) -
Le Sexisme de la première heure | Hasard et sociologie
17 décembre 2007Ce livre étudie l’entrée des nouveau-nés dans la vie sociale et les premières distinctions qu’ils portent : fille ou garçon ? On constate un écart en pourcentage important en faveur des garçons dans les pays comme la Chine mais aussi dans les pays riches.
À rebours d’un ethnocentrisme qui se contente de désigner au loin l’horreur des infanticides, les auteurs reconstruisent les formes de dénombrement des sexes à la naissance depuis trois siècles.
Leur enquête met en évidence l’importance (...) -
Économies populaires et luttes féministes | Résister au néolibéralisme en Amérique du Sud
30 avril 2021L’Amérique du Sud est, depuis plusieurs décennies, un lieu d’expérimentation des politiques néolibérales. L’originalité du travail de Verónica Gago est de les observer « par en bas », et de montrer comment les classes populaires détournent les normes de compétitivité et de rentabilité en faveur d’autres formes de vie et de sociabilité.
Dans les économies informelles des marchés populaires, les groupes subalternes s’approprient la rue, inventent d’autres pratiques économiques et mettent (...) -
Les nouveaux chiens de garde (nouvlle édition augmentée)
16 février 2022Les médias français se proclament « contre-pouvoir ». Mais la presse écrite et audiovisuelle est dominée par un journalisme de révérence, par des groupes industriels et financiers, par une pensée de marché, par des réseaux de connivence.
Alors, dans un périmètre idéologique minuscule, se multiplient les informations oubliées, les intervenants permanents, les notoriétés indues, les affrontements factices, les services réciproques. Un petit groupe de journalistes omniprésents – et dont le (...)